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Baux d'habitation
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17 octobre 2019
Remboursement du bailleur en cas de sous-location non-autorisée
Des locataires ayant sous-loué leur appartemment pendant de nombreuses années, sans l'autorisation du bailleur, sont condamnés à rembourser à ce dernier les sous-loyers ainsi perçus (Cass. Civ. 3 12 septembre 2019 pourvoi n°18-20.727).
Aux termes de cet arrêt, promu à une large diffusion, la Cour considère que, dans l'hypothèse d'une sous-location non autorisée par le bailleur, les sous-loyers perçus par le locataire sont des fruits civils et appartiennent donc, par le mécanisme de l'accession, au propriétaire-bailleur.
Il convient donc aux locataires envisageant une sous-location de s'assurer que celle-ci est autorisée aux termes du bail et, le cas échéant, de receuillir l'accord de leur bailleur sur la sous-location envisagée.
Quelques développements complémentaires intéressants sur le sujet dans l'article accessible en suivant le lien ci-contre : Avantage au bailleur | L'Agefi Actifs.